On mélange souvent ces deux appellations bien que la fresque ne soit qu’une technique particulière de peinture murale mais, quelle technique !
Elle consiste d’abord en une bonne connaissance de la chaux en plus des qualités artistiques que demande la reproduction de scène peinte.
Elle se peint sur un enduit à la chaux frais, « a fresco », d’où vient le mot fresque. Cette obligation de travail dans le frais réduit considérablement le temps de travail qui est d’environ 6 heures selon le climat extérieur, humidité, et chaleur, ainsi que courant d’air. Il faut savoir également que le trait une fois dessiné ne peut être effacé car il est entré dans l’enduit il faudra donc être rapide et précis. Les retouches a fresco sont impossibles. Le pigment une fois appliqué est emprisonné dans l’enduit et celui- ci forme par la carbonatation et le séchage à l’air une pellicule de calcite. Cette calcite qui devient dure comme la pierre une fois sèche assure cette grande durabilité dans le temps. Une fraîcheur dans les couleurs est restitué grâce à la chaux et reste éclatante longtemps, on en a pour preuve le plafond de la Sixtine qui a été nettoyé et a rendu toute la force des couleurs de l’époque. Malheureusement, cette technique à cause de sa difficulté d’exécution a été abandonnée par beaucoup.
En ce qui concerne la peinture murale les spécificités restent la qualité d’exécution artistique autant dans le trait que par le choix et la qualité des nuances dans les couleurs. Cette technique peut être faite à l’eau ou à l’huile selon ce que l’on veut rendre comme fini.
HISTOIRE : Les homme sont toujorus décorés leurs murs, depuis les fameuses peintures « pariétales » des grotte de Lascaux et Chauvet pour ne citer que celles-là et qui demeurent les ancêtres de la peinture murale. Les premiers enduits de chaux apparaissent à partir du début du 2e millénaire avant notre ère en Mésopotamie. C’est sur ces enduits qu’auraient été exécutées les premières fresques, peintures sur enduits frais rehaussés à sec, selon Wooley & Barker.